23 nov. 2011

30 Seconds to Mars + White Lies : le compte rendu

J'ai du mal à trouver les mots pour décrire le concert. Le premier qui me vient à l'esprit est "parfait". Peut-être que je suis encore sous le choc. En tout cas, moi qui appréciais la musique de 30 Seconds to Mars et qui adorais le style de White Lies, je dois vous avouer qu'après une soirée comme celle-là, les deux groupes peuvent me compter désormais parmi leurs fans les plus fervents.


 Voici donc un résumé de la soirée :
 
Arrivée vers 16h30 au Zenith de Montpellier, nous voilà motivés pour attendre deux bonnes grosses heures dehors. Enfin, quand on a quelqu'un à côté de nous à qui parler c'est sûr que le temps passe vite. Avant d'entrer, la sécurité nous fait jeter les bouchons de bouteilles (de peur qu'on ait payé une place de concert juste pour jeter des bouchons sur Jared Leto et Harry McVeigh, sûrement), puis valide nos billets. Et là, tout se déroule très vite : nous courons à travers le hall, gravissons les marches quatre à quatre et nous faufilons entre les gens pour avoir les meilleures places. Manque de chance, la fosse était déjà bien remplie. Mais je ne vais pas me plaindre, nous avons de très bonnes places juste en face de la scène, dans les gradins.

Puis l'attente reprend, plus agréable cependant. L'excitation monte au fur et à mesure que les clips du groupe vedette s'enchaînent sur les deux grands écrans au-dessus de la scène, puis les techniciens vérifient encore une fois les instruments. Les écrans s'éteignent, les lumières faiblissent, et les White Lies arrivent sur scène à 19h45 sous les applaudissements des spectateurs.

Là, mon coeur bat la chamade, je n'ose pas hurler. Ils saisissent leurs instruments et ouvrent le concert avec "Death". Je filme, je prends des photos, je crie, je chante avec eux, je les applaudis, et j'oublie les titres qu'ils ont interprétés. Je me souviens qu'ils ont joué, entre autres, "To lose my life", "Strangers", mais je ne me rappelle même pas de la chanson sur laquelle ils ont terminé - honte à moi. Certes, ils n'ont pas la même prestance sur scène que d'autres groupe comme 30 STM, par exemple. Mais leur musique a sûrement dû en transporter plus d'un, moi la première. Bref, tout ça pour vous dire que je suis littéralement tombée amoureuse de la voix du chanteur. Ils ont remerciés la salle et, les larmes aux yeux et la gorge en feu, j'ai dû me résoudre à les regarder repartir dans les coulisses.

Les lumières se sont ensuite rallumée, ils ont de nouveau passé des chansons en bruit de fond, histoire de nous garder dans l'ambiance pendant que les techniciens arrangeaient la scène pour l'entrée de Jared, Tomo et Shannon. Lorsqu'ils ont enfin retiré l'immense drap noir qui recouvrait le symbole du groupe à l'arrière, la salle entière s'est mise à hurler, échauffant encore un peu plus les voix.

En attendant que le groupe arrive, les fans dans les tribunes ont enchaîné plusieurs ola jusqu'à ce que toute la salle se lève. Mais l'attente s'éternisant, chacun scrutait désormais la scène, guettant la possible arrivée d'un des membres du groupe. A chaque fin de chanson, toute la salle se mettait à hurler, croyant (ou espérant) que l'heure était venue. Et alors qu'une nouvelle musique retentissait dans les énormes baffes autour de la salle, les lumières se sont brusquement éteintes, la chanson avec elles. Telle une immense vague, les fans dans les gradins se sont levés ensemble, d'un même mouvement, comme portés d'une même voix.

Les coups de caisses et de tom à envahit la salle en même temps qu'un projecteur se braquait sur Shannon et sa batterie. Pendant plus d'une minute, on entendait plus que les sons de tambours. Pour finir, la batterie à cessé. Puis la voix de Jared a retentit dans les baffes. Les hurlements de la salle se sont tus quelques secondes, le temps que chacun cherche le chanteur des yeux dans le noir complet envahissant la scène. Une épaisse fumée a jailli devant le symbole du groupe, et les cris se sont amplifiés. Et là, dans un éclair blanc, Jared Leto est apparu à travers la fumée, poing brandit, acclamé par ses milliers de fans présents. Jared a descendu les marches dans une pénombre presque oppressante pour nos coeurs battant la chamade, la musique de "A beautiful lie" a reprit, progressive pendant qu'un technicien tendait la guitare au chanteur. Et dans un effroyable jeu de lumières et stroboscopes, la salle a explosée sous les cris des fans se mêlant à merveille avec les accords de guitare et les voltiges du chanteur.

Nous avons eu droit, entre autre à "This is war", "Search and destroy" ou encore "From yesterday" où les fans hurlaient en même temps que Jared, ainsi que l'incroyable "Vox populi" dans lequel la salle entière a brandit son poing et chanté en direction du micro que la star tendait. Il y a aussi eu des moments plus calmes, comme lorsqu'il a pris sa guitare sèche et entamé "100 suns", ou plus tard quand Jared a enchaîné "Alibi", "Hurricane" et "The kill" avec la même guitare, demandant une participation exclusive du public. Mais nous avons bien sûr eu droit au fameux "Closer to te edge", base de toute une tournée. Et Jared nous a fait répété et répété "no no no no" tendant le micro vers nous, même après que la musique se soit arrêtée.

Quand la scène est redevenue noire, nous n'y croyions pas. Ça ne pouvait pas déjà être la fin ! Alors nous avons frappé des mains, des pieds, nous nous sommes égosillés pour enfin entendre de nouveau les accords maintenant si familiers. Et les lumières ont une dernière fois éclairé la scène pour deux chansons, dont "Kings and queens", l'hymne de toute une génération, et où des fans ont pu monter avec les 30 Seconds to Mars sur scène. Puis la soirée a touchée à sa fin et le groupe s'est retiré sous les applaudissements, les pleurs et les hurlements des fans.

Toute la durée du show, la salle entière a chantée à tue-tête, sautant quand Jared le demandait, frappant dans ses mains, s'agenouillant, brandissant son poing. Riant même lorsqu'il a tenté de traduire en français "white lies" ou quand il a essayé de parler notre langue par l'intermédiaire d'un fan invité sur scène. 

Et comme si cela ne suffisait pas, alors que je croyais la soirée déjà terminée, je vois Harry, Jack et Charles, les membres de White Lies, se tenir dans le hall et signant des autographes. Évidemment, je suis restée un moment à les observer seulement, avant de leur donner quelque chose à dédicacer. N'ayant pas pris plus d'argent sur moi (j'en suis honteuse), je n'ai pu que leur donner mon billet à signer. Billet que je ne jetterai pour rien au monde, maintenant.

En conclusion, comme à chaque fois qu'une personne assiste à un évènement de ce genre, il reste gravé. Et la première chose que l'on souhaite après avoir hurler un bon coup, c'est rentrer, s'enfoncer sous les draps et revivre ce moment, gravant chaque image dans un coin de notre cerveau, et ce pour l'éternité.

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Voilà rien que pour vous quelques photos prises lors de la soirée :

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